Le début d’année est une période charnière propice aux envies de renouveau. En relisant les mois écoulés, on relève les projets avortés et les rendez-vous manqués. Ce goût d’inachevé donne envie de faire mieux dans les mois à venir. Et l’on se prend à rêver d’une autre vie, en énumérant tous les changements à effectuer… Voici une fable qui nous ramène, à l’inverse, à un rôle plus modeste dans la construction de notre bonheur. La recette : se responsabiliser et investir dans le présent sans lâcher la proie pour l’ombre.
Le texte
« Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “ Colibri, tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ”. Le colibri lui répondit : “ Je le sais, mais je fais ma part. ” »
Pierre RHABI d’après une légende amérindienne.
Les questions
- Quand je relis les trois derniers mois, est-ce que je me pose en sujet responsable de sa vie, sans accuser ni les autres ni les circonstances de mes échecs ?
- Est-ce que j’avais bien envisagé les lignes de conduite possibles, les ressources disponibles, les modalités de suivi ou de contrôle de mon action, les conséquences éventuelles de mes actes ?
- À combien est-ce que j’adhère à l’idée suivante : « Je ne suis la victime d’aucune force extérieure hostile et j’ai le pouvoir de créer la vie qui me convient » ?
(Donner une note entre 1 « pas du tout » et 10 « complètement ».)
- À combien est-ce que j’évalue ma détermination à reprendre la main sur les événements pour mieux réussir le trimestre qui s’ouvre ?
(Donner une note entre 1 « pas du tout » et 10 « complètement ».)