La notion de “cartes narratives”

Le texte suivant est issu de la contribution de Claire LHUISSIER intitulée Introduction à l’approche narrative, présentée au premier “colloque des délinquants” (groupe de recherche d’élèves-enseignants en PNL, sous la direction de Bernard BAREL), les 18 et 19 juillet 2015, à Paris.

 

En narrative, on parle de « cartes » au sens géographique : ce sont des représentations qui permettent au praticien de savoir où en est la conversation, dans quel paysage elle se situe.

Les cartes narratives apparaissent également comme des supports pour la conversation avec le client. Elles séquencent le questionnement en différentes étapes. Selon le point de départ de la conversation, elles l’orientent vers tel ou tel objectif (par exemple celui d’externaliser une difficulté vécue comme identitaire, ou celui d’épaissir le récit d’une exception).

Toutefois, les cartes narratives ne constituent en aucun cas des protocoles à suivre à la lettre. Il arrive fréquemment au praticien narratif de « tuiler » les cartes au fil de la conversation, de les « emboîter » l’une dans l’autre au fil du récit qu’élabore la personne. Pour avancer dans telle ou telle direction, les chemins s’avèrent aussi nombreux que les opportunités créées par la personne au fil de sa narration.