Témoignage d’une employée – Le coaching a été le levier de ma reconversion

À l’automne 2017, Charlotte G. a 35 ans. Elle est chargée de développement dans un organisme de valorisation de la recherche. Elle a constaté qu’elle s’y rend avec une boule au ventre et s’y ennuie souvent. Enceinte de son second enfant, elle se dit que ce serait bien d’être une conjointe qui aime son travail et une maman épanouie dans sa vie professionnelle. Elle décide alors de profiter de son congé maternité pour s’offrir un coaching et explorer la piste d’une reconversion en tant qu’institutrice. Elle raconte…

 

V.A.C : Pourquoi as-tu décidé de te faire accompagner ?

Je n’étais pas bien dans mon boulot. Il n’y avait pas d’intérêt pour mon métier sur le marché et pas assez d’activité. D’autres gens plus spécialisés le faisaient très bien, voire mieux. Et pour moi, il n’avait pas de sens parce qu’il ne faisait avancer personne. Une séance de co-développement a mis les choses en exergue et m’a fait comprendre que ce n’était pas moi le problème. Mais j’étais perdue et je ne voyais pas d’autre issue que rester dans mon poste.

V.A.C : À quoi t’a servi ton coaching ?

Ce coaching m’a permis d’identifier mes freins, les résistances liées à ma personnalité et ce qui me bloquait dans mon parcours. J’y ai gagné en clairvoyance. Je suis désormais plus vigilante quant à ces éléments-là. Il m’a aussi permis de circonscrire tout ce qui ne me convenait pas, pour mieux me projeter dans le futur et mettre mon énergie dans ce que je voulais faire.

V.A.C : Comment abordes-tu ce changement d’orientation professionnelle ?

Aujourd’hui, je suis motivée comme je ne l’étais plus depuis longtemps. Et je suis capable de mettre en avant ce que j’apporterai dans mon prochain emploi comme professionnelle, comme femme et comme mère – toute l’expérience et les astuces acquises dans ces différents rôles.

V.A.C : Est-ce que quelque chose t’a particulièrement marquée dans ce coaching ?

Oui ! Il y a quelque chose qui m’a fait beaucoup rire… Au détour d’une séance, j’ai réalisé que tout le monde ne pense pas en se faisant des films dans sa tête. Moi, c’est mon mode : je vois des gens comme des comédiens, en costume, avec des mouvements et des dialogues. Ça m’aide à penser. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Ce jour-là, ça a été un grand moment… Qu’est-ce que j’ai rigolé !